Nouveau guide sur l’hormonothérapie naturelle – parties 2 à 5

Nouveau guide sur l’hormonothérapie naturelle – parties 2 à 5

À noter: Cliquez ici pour accéder à la première partie de ce guide.

 

Partie 2 : Ce qui arrive quand vous redonnez de la progestérone à votre corps

Quand elles commencent à utiliser un supplément de progestérone bio-identique, beaucoup de femmes ont des résultats quasi immédiats et en un jour ou deux jours commencent déjà à mieux dormir, sont d’humeur plus égale, retrouvent un bien-être mental (finies les angoisses et l’anxiété incontrôlables qui leur rendaient la vie misérable. Pour certains autres symptômes comme les bouffées de chaleur ça peut prendre un peu plus de temps mais il arrive que même ce symptôme si incommodant devienne plus tolérable dès le début de l’utilisation de produits à base de progestérone, qu’il s’agisse de la forme orale (Prometrium) ou transdermique (crèmes prescrites ou de commerce).  Voici donc certains points qui vous guideront dans cette démarche.

Lorsque vous commencez une supplémentation en progestérone, les premiers 10-14 jours peuvent parfois être difficiles à vivre. La progestérone peut sensibiliser les récepteurs cellulaires d’œstrogène (ce qui est d’ailleurs son rôle) et augmenter vos symptômes de dominance oestrogénique (maux de tête, sautes d’humeur, rétention d’eau, etc.) Par contre, ça pourrait être tout le contraire : vous pourriez vous sentir si bien que vous serez dans un état de totale euphorie. Pour certaines femmes, la réaction à la progestérone est presque instantanée, alors que pour d’autres les résultats peuvent se faire attendre plusieurs mois.

Si vous utilisez la progestérone transdermique, pendant les huit premières semaines de thérapie, il est suggéré de doubler la dose habituellement recommandée (ce qui donnerait ½ c. à thé par jour au lieu de ¼ de c. à thé). Des doses plus importantes sont en général bien tolérées jusqu’à ce que votre corps atteigne un niveau optimal de progestérone. Lorsque vous commencez une supplémentation en progestérone pour la première fois, votre corps va absorber plus facilement la progestérone et va l’entreposer dans les cellules adipeuses, qui lui serviront de réserve en cas de besoin. De plus, des doses initiales élevées aideront à rétablir plus rapidement l’équilibre avec les oestrogènes. (Ceci ne s’applique pas à la progestérone orale.)

Si vous avec des règles, attendez-vous à ce que votre corps s’ajuste à la thérapie par la progestérone en 3 cycles menstruels environ, ou pour les femmes ménopausées, en 3 mois du calendrier. Si vous ne retirez aucun bénéfice après 3 mois de traitement, il se pourrait que votre problème ne soit pas un manque de progestérone ou que certains autres facteurs soient en jeu. Cela pourrait requérir de votre part, des investigations supplémentaires avec un professionnel de la santé.

D’un autre côté, si vous ne répondez pas à la crème à la progestérone d’une certaine marque de commerce, vous devriez peut-être essayer une autre marque avant d’abandonner. Il ne faut pas oublier que ces crèmes sont composées à 98% d’ingrédients support dont le rôle est d’aider la progestérone à se rendre aux cellules. À part la concentration en progestérone, c’est ce qui fait la différence entre les différentes crèmes sur le marché ou préparées en pharmacie. Toutes les crèmes ont des ingrédients support qui leur sont propres, et ces ingrédients peuvent varier en efficacité dans leur rôle de transporteur de la progestérone. Le problème peut aussi être un contrôle de qualité insuffisant, qui fait que la crème pourrait ne pas être homogène. Un manque d’homogénéité produit une crème granuleuse qui ne fonctionnera pas du tout. Il faut alors la retourner et demander un remboursement.

Pour le Prometrium, si vous commencez à avoir des problèmes digestifs ou un engorgement du foie, parlez-en à votre médecin et avec son consentement diminuez la dose — si vous utilisez 200 mg par jour (2 gélules) diminuez à 100 mg (1 gélule). Si cela ne fonctionne toujours pas, prenez le Prometrium aux deux jours et utilisez une crème à la progestérone les jours où vous ne prenez pas le Prometrium.

En principe, lorsqu’elle est appliquée en soirée, la progestérone peut vous aider à dormir à poings fermés. Toutefois, certaines femmes rapportent des périodes d’insomnies pendant la nuit après avoir appliqué la crème à la progestérone. Cela est plutôt rare, mais si vous pensez que la crème y est pour quelque chose, alors appliquez la crème en vous levant le matin, juste après la douche. Ceci s’applique en particulier aux crèmes qui ont des ingrédients actifs autres que la progestérone. Il n’est pas rare que les fabricants ajoutent des adaptogènes, comme le ginseng, qui stimulent le système nerveux pour donner plus d’énergie. Cela peut aussi être le cas lorsque des ingrédients à effets oestrogéniques sont présents (trèfle rouge, soya, igname sauvage, actée à grappes noires, dong quai, etc.) Avant d’abandonner, essayez une crème ayant seulement la progestérone comme ingrédient actif. Cette recommandation s’applique également aux femmes enceintes qui doivent être vigilantes de ne pas utiliser de crème ayant d’autres ingrédients actifs que la progestérone.

Reconnaître les caractéristiques de la supplémentation en progestérone versus les problèmes qui requièrent une investigation de la part de votre médecin.

La progestérone en devrait pas être utilisée et une consultation médicale s’impose dans les situations suivantes:

  • Maladie sévère du foie comme l’ictère (jaunisse) cholestatique, l’hépatite, ou et le syndrome de Rotor ou de Dubin-Johnson.
  • Saignement vaginal anormal ou inexpliqué.
  • Antécédents d’herpes gestationis, d’ictère (jaunisse) de grossesse.

Il y a des personnes qui peuvent être sensibles ou même allergiques à la progestérone ou à un ingrédient support dans la crème. Cela arrive très rarement mais c’est une possibilité si vous avez, par exemple, des réactions cutanées au produit. Pour vérifier si la progestérone est en cause, changez d’abord de marque de crème. Mais si les réactions persistent avec une autre marque, il est probable que vous êtes allergique à la progestérone transdermique. Vous pourriez alors demander à votre médecin de vous prescrire le Prometrium qui est pris oralement.

Utilisation lors de la grossesse: la progestérone est une hormone essentielle à la grossesse. La production ovarienne de progestérone chez les femmes non enceintes est de 25-30 mg par jour pendant la phase lutéale (entre l’ovulation et les règles suivantes). La production placentaire de progestérone pendant le troisième trimestre de la grossesse est de 340-400 mg par jour. Bien que les progestines (progestérone non bio-identique) contenues dans les contraceptifs oraux ou les THS conventionnelles soient contre-indiquées pendant la grossesse, l’expérience clinique d’un demi-siècle a démontré que la progestérone bio-identique est sécuritaire pour le fœtus, qui d’ailleurs baigne dans la progestérone in utero. Bien des femmes à qui les médecins ne donnaient aucun espoir de devenir enceintes le sont devenues grâce à une supplémentation en progestérone. La progestérone est également efficace pour éviter les fausses couches de début de grossesse ou les contractions prématurées. Si vous songez à utiliser la progestérone dans ces circonstances, il est fortement conseillé de le faire en consultation avec un(e) praticien(ne) de la santé. Vous pouvez en faire la demande en cliquant sur l’onglet «Demande de consultation».

Utilisation pendant l’allaitement: Une supplémentation en progestérone peut aider dans le cas de la dépression post-partum. Elle constitue une solution sécuritaire pour les femmes et leur bébé et elle n’interfère pas avec la production de lait. Il est toutefois conseillé d’attendre que l’allaitement soit bien établi après la naissance du bébé car c’est la chute de progestérone à la fin de la grossesse qui déclenche la montée de prolactine et la production du lait maternel.

Contraception: Il n’est pas conseillé d’utiliser la progestérone bio-identique en même temps que la pilule contraceptive. Les hormones chimiques dans les contraceptifs oraux sont dosées avec grande précision pour obtenir un effet contraceptif tout en minimisant leurs effets secondaires. Les pilules cycliques contiennent une hormone de synthèse appelée «progestine». Les progestines simulent certains effets de la vraie progestérone sans toutefois apporter à nos cellules le même message. Cependant, si vous utilisez aussi de la progestérone bio-identique, il se pourrait que l’effet contraceptif de la pilule soit diminué. Il ne faut pas oublier que la progestérone joue un rôle clé dans la fertilité. Si vous souffrez de syndrome prémenstruel malgré la prise de la pilule, limitez l’usage de la progestérone aux jours où vous prenez les pilules placebo.

Dans les cas de fibromes, d’endométriose ou d’ovaires polykystiques: Ces cas exigent une approche holistique comprenant l’apport de suppléments alimentaires qui aident le foie à mieux métaboliser l’œstrogène et des changements parfois radicaux au niveau de l’alimentation et du style de vie. La progestérone joue un rôle important dans cette approche mais le dosage et le calendrier d’application doivent être ajustés à chaque cas particulier. Si vous souffrez de ce type de problème hormonal, il est fortement conseillé de vous faire suivre par un(e) praticien(ne) de la santé ayant de l’expérience dans ce domaine.

Partie 3 : Ce qu’il faut savoir sur l’application de la crème à la progestérone

La dose standard qui se rapproche de la production normale de la progestérone par le corps se situe entre 15 et 30 mg par jour.

Une approche à l’emporte-pièce et à dose unique pour la progestérone n’est pas réaliste – comme c’est d’ailleurs le cas pour les hormones synthétiques prescrites selon des doses standard. C’est une des principales raisons pour l’insatisfaction des femmes avec les traitements hormonaux conventionnels. Le dosage et les méthodes d’application doivent être individualisés selon une physiologie qui vous est unique, y compris votre masse corporelle, vos antécédents médicaux et familiaux, votre style de vie, votre métabolisme, etc..

Le Dr John Lee recommande deux applications par jour (matin et soir) surtout pour les femmes qui commencent à utiliser la progestérone ou qui ont des symptômes très incommodants. Cela permet également de maintenir un niveau constant de progestérone car la progestérone est rapidement métabolisée par le foie et les niveaux baissent 12 à 15 h après l’application. Toutefois, les femmes ménopausées qui n’ont pas de symptômes et qui l’utilisent pour maintenir la santé des os peuvent faire une seule application par jour, préférablement le soir pour bénéficier de l’effet relaxant de la progestérone.

Il est suggéré d’appliquer la crème juste après une douche ou un bain lorsque les pores de la peau sont ouverts. N’appliquez pas d’autres produits sur la peau avant ou après l’application de la progestérone. Attendez au moins une heure avant d’appliquer d’autres crèmes ou des crèmes solaires.

Il est recommandé d’appliquer la crème sur les parties du corps où les vaisseaux sanguins sont en surface. Par exemple, le haut de la poitrine, l’intérieur des bras, derrière les genoux, dans le cou et chaque côté de la gorge (derrière les oreilles), sur les tempes, sur les chevilles, les mains et les pieds. L’application au niveau du périnée est maintenant suggérée pour obtenir des résultats rapides et minimiser l’accumulation de la progestérone dans les cellules adipeuses. Évitez les parties de votre corps où il y a plus de gras comme le ventre, les hanches, les cuisses. Il ne faut pas non plus appliquer la progestérone dans la région du foie car elle sera rapidement reprise et métabolisée par cet organe avant de pouvoir se rendre aux cellules.

La progestérone est une hormone hydratante pour la peau. Mais allez-y graduellement pour l’application dans le visage car certaines crèmes peuvent contenir des ingrédients qui risquent de causer des réactions cutanées ou des comédons. Bien des femmes découvrent que la progestérone a un effet bénéfique pour la peau du visage sans qu’il soit nécessaire qu’elles l’appliquent à cet endroit.

Le Dr John Lee suggère d’effectuer une rotation des sites d’application de la crème. Toutefois, il peut y avoir des situations où l’application répétée à un endroit particulier est justifiée. Par exemple, dans le cas de maux de tête dus aux hormones (migraines), frottez de petites quantités de crème à la progestérone sur les tempes. Le Dr Lee suggérait d’«appliquer la crème où ça fait mal», en particulier pour soulager les douleurs de l’arthrite car la progestérone est un puissant anti-inflammatoire.

Certaines crèmes peuvent être utilisées intravaginalement, mais il faut se souvenir que cette muqueuse peut être irritée ou ultra sensible, et vous pourriez danser le cha cha cha dans les minutes qui suivent l’application! Il vaut mieux commencer par appliquer la progestérone au niveau du périnée, puis à l’entrée du vagin et aller plus loin à mesure que votre corps s’y habitue.

À noter qu’il y a des crèmes vaginales à l’oestriol qui sont formulées spécifiquement pour cet usage. (voir la boutique). Dans ses ouvrages, le Dr John Lee recommande fortement l’oestriol pour la sécheresse vaginale. En Europe des crèmes vaginales à l’oestriol sont couramment prescrites par les médecins. En Amérique du Nord, ces crèmes ne sont pas encore facilement disponibles. Il faut obtenir une ordonnance pour une crème magistrale préparée en pharmacie.

Si vous n’avez pas de résultats avec une crème à la progestérone et que vous avez décidé de changer de sorte, essayez de prendre un repos d’un mois avant de passer à une autre crème. Il en va de même si vous décidez de passer des hormones synthétiques (p. ex. Provera) aux hormones bio-identiques.

La progestérone ne fonctionne pas sans un minimum d’oestrogène pour sensibiliser les récepteurs. Pour les femmes qui sont ménopausées, qui ont subi une hystérectomie complète ou qui ont une taille très mince (rappelez-vous que les tissus adipeux fabriquent de l’œstrogène par l’action de l’enzyme aromatase), utilisez une formule combinée progestérone / phytoestrogènes ou une crème à  l’oestriol séparément pour obtenir les effets oestrogéniques bénéfiques. L’oestriol est un œstrogène faible fabriqué par notre corps. Il est jugé comme sécuritaire pour aider à contrôler les symptômes de la ménopause, et il peut même éventuellement protéger contre le cancer du sein. (Voir le livre du Dr John Lee, «Tout savoir sur le cancer du sein»).

Partie 4 : Utilisation cyclique

La progestérone est une hormone qui est produite de façon cyclique et il faut respecter ce rythme dans les niveaux de progestérone pour produire une réponse physiologique adéquate. Si votre niveau de progestérone est constamment au-dessus des concentrations reconnues comme « normales », l’équilibre ne sera pas possible.

Toujours utiliser la progestérone de façon cyclique pour éviter les irrégularités menstruelles et la régulation négative des récepteurs, ce qui diminuera son efficacité. Au début, une période de deux à trois mois de thérapie à la progestérone naturelle sans faire de pause peut être nécessaire pour rétablir l’équilibre avec l’œstrogène et soulager les symptômes. Après les premiers 3 mois de traitement, des arrêts mensuels ou basés sur le cycle menstruel DOIVENT être faits.

Avant la ménopause, il faut observer et imiter ce qui se produit dans la nature. Il faut toujours faire un arrêt basé sur votre cycle menstruel. Si vous avez des règles, la crème à la progestérone est habituellement appliquée du jour 12 à 26 du cycle (le jour 1 étant le jour où les menstruations se déclenchent). Si vous n’avez plus de règles, vous devriez continuer à faire un arrêt de crème équivalent à ce qu’était votre cycle, si vous vous en rappelez. Si vous ne savez plus où vous en êtes rendue, basez-vous sur la pleine lune comme jour 1 de votre cycle et en commençant à appliquer la progestérone le jour 12. Si les menstruations se déclenchent, cela marque le début d’un nouveau cycle. Vous arrêtez la progestérone et vous recommencez le décompte comme s’il s’agit d’un nouveau cycle.
Ne pas tenir compte du spotting occasionnel (pertes sanguines roses ou brunâtres) qui peut survenir entre vos règles. Cela est l’effet d’une synchronisation avec le cycle naturel de votre corps. Mais vous devriez TOUJOURS faire un suivi avec votre médecin si le spotting persiste dans le but d’exclure tout autre problème de santé!

À la ménopause, lorsque les menstruations ont cessé depuis un an ou plus, continuez le cycle en utilisant la crème trois semaines par mois et en faisant un arrêt d’une semaine. Beaucoup de femmes font un arrêt les premiers sept jours du mois pour s’en souvenir plus facilement. Si les symptômes comme les bouffées de chaleur réapparaissent et qu’il ne vous est pas possible de faire une pause d’une semaine complète, faites une pause plus courte (p. ex. 4 ou 5 jours).

Soyez disciplinée dans l’usage de la crème. Votre corps produit de la progestérone selon un cycle constant. Il faut donc imiter la nature en ce sens. Utiliser la progestérone sporadiquement « quand vous y pensez » ne donnera pas les résultats escomptés et vous n’arriverez pas à établir un bien-être hormonal de cette façon. C’est une bonne idée de toujours ranger le pot de crème à la progestérone dans un endroit qui vous aidera à vous rappeler de l’utiliser, par exemple sur votre table de nuit.

Partie 5 : Découvrez votre dosage optimal

Le dosage recommandé par le Dr John Lee est de 20 à 24mg de progestérone par jour, qu’il considère comme la « dose physiologique » que notre corps produirait naturellement. On peut doubler cette dose au début du traitement (pendant deux à trois mois) pour faire l’équilibre avec l’œstrogène, mais maintenir trop longtemps une dose plus élevée que la dose physiologique aura pour effet de surcharger les récepteurs et diminuer les effets bénéfiques de la progestérone (régulation négative des récepteurs).

Un excès de progestérone peut causer la léthargie ou l’endormissement, phénomène que l’on voit souvent chez les femmes qui utilisent de la progestérone par voie orale. Chez certaines femmes, un excès de progestérone peut avoir un effet dépresseur. Ces effets négatifs sont facilement réversibles en diminuant la dose de progestérone.

Vérifiez la façon dont votre corps métabolise la progestérone en effectuant des analyses d’hormones (test salivaire ou test d’urine). Vous pourriez ajuster votre dose de progestérone (en utiliser moins ou plus) selon le niveau d’oestradiol mesuré par le test salivaire et selon le soulagement de vos symptômes.

Le test salivaire est recommandé avant de commencer à utiliser la progestérone afin d’établir une base de référence pour les tests subséquents. Toutefois, par la suite il faut faire un arrêt de deux à trois mois de la progestérone transdermique pour obtenir des résultats fiables pour le niveau de progestérone via un test salivaire. C’est pourquoi subséquemment il vaut mieux faire le test urinaire de 24 heures.

Marge de sécurité: des niveaux trop élevés de progestérone n’ont pas vraiment d’effets secondaires nocifs, mais vont diminuer les effets bénéfiques escomptés de cette thérapie hormonale. La progestérone administrée par voie transdermique a le potentiel de s’accumuler dans les tissus et de contribuer à la perturbation des hormones surrénaliennes comme la DHEA, le cortisol, et la testostérone. Des doses plus faibles de crème permettent d’éviter cela. Le but ici est de restaurer le niveau de progestérone pour atteindre un équilibre avec l’œstrogène. Imiter ce que fait Mère Nature dans sa création vous permet d’avoir un équilibre optimal avec un risque minimal.

En cas de surdose. Si vos symptômes reviennent ou que vous commencez à avoir des maux de tête ou que vous vous sentez léthargique, dépressive ou fatiguée, il se pourrait que vos récepteurs cellulaires soient surchargés. Il faut alors faire un arrêt complet pendant un mois ou deux pour réduire l’accumulation de progestérone dans les tissus. Il est également recommandé de faire un arrêt de deux ou trois mois au bout de quelques années pour permettre aux récepteurs cellulaires de se reposer.

 

Lecture suggérée:«Tout savoir sur la préménopause» par le Dr John R. Lee.

 

À suivre dans le prochain bulletin d’Actualité Santé: