Qui est le Dr John Lee

Qui est le Dr John Lee

Ce site a pour mission de poursuivre l’oeuvre que le Dr John R. Lee, M.D. a entreprise avec tant de dévouement et d’intégité, jusqu’à son décès survenu en octobre 2003, pour aider les femmes du monde entier à découvrir la vérité sur les thérapies hormonales qu’on leur propose à la ménopause.

Diplômé de Harvard, le Dr Lee a fréquenté l’école de médecine de l’Université du Minnesota et a complété sa formation au Minneapolis General Hospital. Bien des observateurs estiment que le Dr Lee a été le principal promoteur de la progestérone naturelle bio-identique auprès du grand public.Il a commencé à l’utiliser à la fin des années 1970 dans le traitement de l’ostéoporose et a constaté ses effets sur, entre autres, le syndrome prémenstruel et les symptômes ménopausiques. Il a rédigé de nombreux articles à ce sujet ainsi que plusieurs livres. Le premier «Natural Progesterone: The Multiple Roles of a Remarkable Hormone» (version française: «Équilibre hormonal et progestérone naturelle») est un guide technique qui intéressera particulièrement les médecins.

Le Dr Lee est également l’auteur de best sellers qui s’adressent aux femmes de tout âge, dont «Tout savoir sur la Préménopause», «Tout savoir sur le cancer du sein», L’équilibre hormonal c’est facile ». Dans ses livres, le Dr Lee explique en termes convaincants que l’estrogène n’est pas un bon traitement hormonal pour les femmes à la préménopause qui sont encore menstruées, même si elles ont des bouffées de chaleur car à ce stade ce qui leur manque est la progestérone pour maintenir l’équilibre hormonal. Pour les femmes à la post-ménopause ou qui ont subi une hystérectomie, toute thérapie hormonale substitutive devrait comporter les deux hormones féminines: soit l’oestrogène et la progestérone, qu’elles aient leur utérus ou non.

Voici une entrevue que le Dr John Lee accordait en 1996 à un représentant de la compagnie AIM international

Qu’est-ce qui vous a amené à rechercher une solution de rechange aux suppléments d’estrogène?

J’ai commencé à pratiquer la médecine familiale à Mill Valley (Californie) en 1959. À la fin des années 1970, mes premières patientes avaient vingt ans de plus et certaines commençaient à souffrir d’ostéoporose. À cette époque, on prescrivait couramment de l’estrogène pour ralentir la perte osseuse, mais certaines patientes ne pouvaient utiliser ce traitement pour différentes raisons médicales. Elles prenaient du calcium et de la vitamine D, sans pour autant freiner la perte osseuse.

Puis j’ai assisté à une conférence du Dr Ray Peat sur la progestérone naturelle bio-identique. Il disait que la progestérone remplit des fonctions importantes largement méconnues par la médecine moderne. Effectivement, l’accélération de l’ostéoporose à la ménopause serait peut-être plus attribuable à un manque de progestérone qu’à une déficience en estrogène. Bien sûr, l’estrogène ralentit la perte osseuse dans une certaine mesure, mais elle ne régénère pas les tissus osseux. Or, c’est précisément une propriété de la progestérone. Il faisait de plus remarquer qu’à la ménopause, les ovaires cessent de produire l’estrogène et la progestérone. Pourquoi alors ne remplacer qu’une seule hormone? La nature n’a jamais prévu que les femmes devaient vivre dans un état de dominance d’estrogène. De plus, entre 1976 et 1978 des études avaient démontré que la thérapie à base d’estrogène était la seule cause connue du cancer de l’utérus.

À ce moment-là, on vendait la crème à la progestérone comme hydratant pour la peau. J’ai donc demandé à mes patientes souffrant d’ostéoporose d’utiliser cette crème et j’ai fait mesurer périodiquement la densité de leur colonne lombaire pour voir ce qui se produirait. À ma grande surprise, une patiente après l’autre a commencé à montrer des signes d’améliorations de la densité osseuse.

Trois ans plus tard, ces patientes avaient en général regagné au moins 15% de leur substance osseuse. Il ne s’agissait pas seulement d’un report de l’ostéoporose: les os étaient en meilleure santé qu’auparavant. Ainsi, une patiente souffrait depuis des années des séquelles d’une fracture pathologique à un bras. À 84 ans, sa fracture a disparu et sa densité osseuse a augmenté de 40%. En suivant l’évolution de ces patientes, j’ai vu tous les bienfaits de la progestérone bio-identique. J’ai constaté le rétablissement d’une femme souffrant de fibrose kystique du sein. Des patientes qui éprouvaient des problèmes d’acné ou de pertes de cheveux, comme la calvitie hippocratique, m’ont montré que leur chevelure repoussait. Les patientes souffrant d’hypothyroïdie se sentaient mieux et, bien souvent, n’avaient plus besoin de médicaments, car la progestérone favorise l’action de l’hormone thyroïdienne dans la cellule, alors que l’estrogène l’inhibe. De plus, les patientes utilisant la progestérone perdaient plus facilement du poids.

Ces phénomènes me semblaient incroyables et c’est en cherchant des références dans la bibliothèque de l’hôpital que j’ai constaté qu’on avait fait des études à ce sujet et qu’il s’agissait bien d’effets connus de la progestérone. C’est un sujet dont je n’ai jamais entendu parler à l’école de médecine, pas plus que mes collègues, d’ailleurs. Encore aujourd’hui, on n’enseigne pas ces choses dans les écoles de médecine.

Qu’est-ce que la progestérone bio-identique?

La progestérone bio-identique est semblable à celle que produit l’organisme humain. Elle provient de plantes qui contiennent de la diogénine, qui est la substance à partir de laquelle on obtient une progestérone qui est en tous points semblable à celle que produit le corps humain.

Pour comprendre l’action de la progestérone, il peut être utile d’examiner le rôle des hormones durant le cycle menstruel. L’estrogène permet la maturation de l’ovule dans les ovaires. Au moment de l’ovulation, l’ovaire libère un ovule. La niche qu’occupait l’ovule avant sa chute, le corps jaune, commence alors à sécréter la progestérone servant à préparer l’utérus à la grossesse en en tapissant l’intérieur de vaisseaux sanguins.

S’il y a fécondation, l’ovule commande au corps jaune de continuer la production de progestérone jusqu’a ce que le placenta prenne la relève en en sécrétant de grandes quantités. Si l’ovule n’est pas fécondé, le corps jaune cesse sa production après quelques jours et la baisse du niveau de progestérone provoque les menstruations, soit l’écoulement de la muqueuse utérine.

La progestérone peut être utilisée pour traiter le syndrome prémenstruel, les fibromes utérins, les infections urinaires, les kystes de l’ovaire et l’endométriose. Elle est très efficace dans le traitement de la fibrose kystique du sein. Pour sa part, l’estrogène d’ordonnance ne peut qu’aggraver ces problèmes. La progestérone permet également d’écarter d’autres problèmes hormonaux qu’éprouvent les femmes après la ménopause, comme l’apparition de poils sur le visage et la perte de cheveux. Elle peut être efficace pour certains cas de sécheresse vaginale.

Chez certaines femmes, il peut être nécessaire d’utiliser de petites quantités d’estrogène (préférablement sous forme d’estriol) pour les chaleurs. L’estrogène végétal (identique à l’estriol) ne présente pas les risques de cancer et les autres problèmes associés aux estrogènes d’ordonnance, qui contiennent de l’estradiol ou de l’estrone.

La progestérone bio-identique présente-t-elle des dangers?

Un effet secondaire serait de se sentir plus calme. Utilisée par des milliers de femmes dans les 20 dernières années, avec ou sans surveillance médicale, aucun effet nocif n’a été signalé. Cependant il n’est pas bon de trop saturer les récepteurs cellulaires de progestérone car l’hormone devient alors moins efficace.

La crème est appliquée à raison de 20 mg de progestérone par jour, quantité produite naturellement par les femmes préménopausiques à la fin de leur cycle. En comparaison, la production normale de progestérone durant la grossesse est de 300 à 400 mg par jour.

ON NE DOIT PAS CONFONdre la progestérone et les progestines. La progestérone est un composé naturel; les compagnies pharmaceutiques ne peuvent pas la breveter.

Un médicament n’est brevetable que si une modification chimique le rend unique. C’est le cas des progestines comme Provera. Malheureusement, ces modifications produisent tellement d’effets secondaires que je ne peux que recommander la prudence dans l’usage des progestines. À leur sujet, le Compendium des produits pharmaceutiques (voir ci-dessous) émet des mises en garde contre le cancer du sein, l’apparition de poils au visage, la dépression, les cardiopathies, les malaises au foie et d’autres problèmes graves.

Ce que nous dit le Dr Lee sur le syndrome prémenstruel

Les médecins ne savent plus quoi penser du syndrome prémenstruel (SPM). Des auteurs censément sérieux leur enseignent que le SPM est un ensemble de symptômes qui apparaissent généralement dix jours avant les règles en se poursuivant durant une partie de la période des menstruations et que la progestérone «domine» durant ce cycle. Le SPM serait donc attribuable à cette hormone. Leur erreur vient de ce qu’ils omettent de mesurer le niveau de progestérone. Les femmes souffrant du SPM ont un taux de progestérone peu élevé. Les ovaires devraient sécréter de la progestérone, mais elles ne le font pas. L’estrogène et le cortisol sont alors dominants. [En utilisant la progestérone bio-identique], vos chances de reprendre le contrôle du SPM sont entre 85 et 95%.

La dominance de l’estrogène

Des estrogènes, il y en a partout. Avant l’ère industrielle, les estrogènes dans l’environnement étaient les phytoestrogènes, composés végétaux aux effets estrogéniques doux. Les femmes habitant les régions où l’on consomme régulièrement ces plantes ressentent à peine les symptômes de la ménopause. C’est que ces plantes contiennent de l’estriol, un estrogène bénin qui peut faire opposition aux deux autres sortes d’estrogène, l’estrone et l’estradiol, auxquelles les femmes occidentales sont le plus exposées et qui sont impliquées dans le cancer. (Le corps produit les trois sortes d’estrogène, et l’estradiol est responsable de la multiplication des cellules de l’endomètre. Pour neutraliser les effets cancérigènes de l’estradiol, la progestérone est produite pendant le cycle menstruel normal. Cependant, l’estriol est capable d’occuper les récepteur cellulaires d’estrogène et ainsi confère une protection contres les deux autres types d’estrogène.

Depuis le milieu du siècle actuel, nous sommes en contact avec des «xénoestrogènes» qui sont des estrogènes très puissants venant de résidus pétrochimiques, par exemple les insecticides, les additifs alimentaires, les hormones dans la viande, et plus encore.

Ces estrogènes sont partout: dans l’air, dans la nourriture, dans l’eau… et ils ont des effets estrogéniques et cancérigènes, même en quantités infimes. Tant la progestérone naturelle bio-identique que les plantes à effets estrogéniques comme le soya peuvent aider à nous protéger contre les xénoestrogènes.

D’autres bienfaits de la progestérone naturelle bio-identique

Nous savons que la progestérone donne de l’énergie et favorise le sommeil. Elle permet de mieux se concentrer et de ne pas se laisser distraire par les stimuli extérieurs. Elle favorise la digestion, stimule la glande thyroïde et constitue un merveilleux hydratant pour la peau. C’est aussi un diurétique naturel. Des études indiquent que l’estrogène d’ordonnance est lié à des troubles auto-immuns. En outre, nous avons acquis la certitude que l’estrogène favorise le cancer du sein et le cancer de l’utérus. Or, la progestérone réduit dramatiquement le risque d’avoir ces cancers.

L’avenir de la progestérone

Les médecins qui ont prescrit la crème à la progestérone naturelle bio-identique m’appellent après quelque temps et me disent: «Vous aviez raison. Tout se passe exactement comme dans votre livre. Je n’arrive pas à le croire. Comment se fait-il qu’on ne nous ait pas enseigné cela à l’école de médecine?» Nous sommes au seuil d’une révolution, et les médecins n’y seront pour rien.

Cette révolution sera l’affaire des femmes. Je me suis rendu compte que les médecins ne pouvaient trouver de meilleur professeur qu’une femme sûre d’elle et intelligente, qui sait ce qu’elle dit. Une femme qui peut dire à son médecin: «J’ai essayé l’estrogène et je me sentais ballonnée, mes seins gonflaient, je me sentais mal et je n’arrivais pas à me concentrer. J’ai essayé la crème à la progestérone et réduit l’estrogène. Je me sens beaucoup mieux et j’aimerais que vous me suiviez dans cette voie.» Ce sont ces femmes qui n’ont pas peur de s’affirmer et de parler franchement à leur médecin qui vont changer les choses.

Ces livres contiennent une richesse de renseignements sur la nutrition, le style de vie et l’hormonothérapie à base d’hormones bio-identiques. Ils sont indispensables pour les femmes qui désirent approfondir leurs connaissances du processus de la ménopause et des approches holistiques pour effectuer cette transition au naturel.

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