Bonjour Micheline,
J’ai eu une conversation téléphonique avec l’une de vos personnes-ressources et suite aux informations que je lui ai transmis, elle m’a immédiatement dit que j’avais besoin de prendre de la progestérone. Je trouve curieux qu’elle me dise cela sans me faire passer de prises de sang.
Je ne veux surtout pas la critiquer, mais j’ai lu le livre du Dre Demers (Hormones au féminin) et elle dit qu’il est important de connaître la dose de progestérone, et je ne voudrais pas être plus mal que je suis. J’espère que vous me comprenez. Je suis juste un petit peu craintive de voir qu’elle ne m’a pas rencontré et on a juste parler par téléphone.
Est-ce que j’ai raison d’être craintive ou pouvez-vous me rassurer?
Merci.
Diane
Bonjour Diane,
Je crois que vous comprendrez que nos conseillères, y compris celles qui sont naturopathes, ne peuvent pas prescrire de prises de sang. Par contre, pour les femmes qui le désirent, elles peuvent faciliter l’accès à certains tests comme le l’analyse salivaire qui est envoyée à un laboratoire en Alberta. Votre conseillère pourrait vous faire passer ce test, qui n’est toutefois pas couvert par la RAMQ. Il n’en demeure pas moins que selon des médecins comme le Dr John Lee, la Dre Carolyn De Marco (femme médecin canadienne), la Dre Christiane Northrup (une gynéco très connue et populaire aux États-Unis) et un nombre grandissant de médecins et de gynécos, les symptômes sont le principal indicateur de l’état hormonal de leurs patientes, et les analyses sanguines ou autres ne sont utilisées que pour avoir un point de repère («baseline level» en anglais) à partir duquel on pourra comparer les tests de suivi.
Toutefois la symptomologue est très souvent suffisante pour entreprendre une thérapie avec la progestérone bio-identique, qui est considérée comme une hormone très sécuritaire lorsqu’utilisée dans les doses suggérées par le Dr Lee, qui sont en moyenne de 20 à 24 mg de progestérone par jour. Pour ce qui est de déterminer la dose précise de progestérone dont on a besoin, bien sûr on peut faire faire des tests sanguins mais les hormones sont constamment en fluctuation et changent même dans le courant d’une journée. De fait le test le plus précis pour avoir un niveau hormonal fiable est le test urinaire de 24 heures. Mais ceci ne vous donnera quand même qu’un point de repère pour comparer les tests futurs. Oui, bien sûr un médecin peut se baser sur une analyse sanguine ou urinaire pour en déduire quelle dose d’hormones pourrait qui être prescrite au départ. Mais il n’en demeure pas moins que la dose va dépendre de d’autres facteurs tout aussi importants, tels que la sévérité des symptômes, la masse corporelle, l’historique des problèmes hormonaux, l’étape de vie (préménopause, ménopause, postménopause), l’âge, l’état de santé, le risque de cancer hormonodépendant, etc.
Les médecins qui prescrivent les hormones bio-identiques sous forme transdermique se fient en général autant aux symptômes qu’aux analyses pour doser les hormones. Il ne faut pas oublier aussi que les hormones dont parle la Dre Demers dans son livre sont dosées beaucoup plus fortement — la dose la plus faible de PrometriumMD (progestérone bio-identique qu’elle recommande) est une gélule contenant 100 mg de progestérone alors qu’un médecin qui prescrit une crème magistrale à la progestérone peut doser avec beaucoup plus de flexibilité. La Dre Demers a beau parler de doser selon les besoins de ses patientes, mais que fait-elle si la patiente n’a besoin que de 25 mg de progestérone par jour? Quant à nos conseillères, elles suivent simplement les directives du Dr John Lee et en l’espace de plus d’une décennie, je n’ai jamais entendu parler d’un seul cas où l’usage de ce genre de produit selon le mode d’emploi suggéré n’ai pu mettre la santé d’une femme en péril. Si vous désirez discuter de tout ceci avec un médecin qui prescrit les hormones bio-identiques sous forme de crèmes magistrales, je vous suggère de consulter notre onglet «Partenaires».
Vous souhaitant bon succès dans votre démarche de santé,
