Après avoir fait le bilan de toute la recherche qui a été menée sur le cancer du sein et le style de vie, l’American Institute of Cancer Research, estime qu’aux États-Unis, environ 40% des cas de cancers du sein auraient pu être évités si les femmes avaient amélioré leur hygiène de vie.
Le Dr Joseph Mercola, dont le site web est le plus important sur la santé dans le monde anglophone, croit que ces estimations sont trop basses et que c’est plutôt entre 75 et 90% des cancers du sein qui pourraient être évités, seulement en appliquant les recommandations suivantes:
Évitez le sucre, spécialement le fructose. Toutes les formes de sucre sont nuisibles pour la santé en général et favorisent la croissance de cellules cancéreuses. Le fructose cependant, est un des sucres les plus nuisibles et devrait être évité autant que possible.
Optimisez votre niveau de vitamine D. La vitamine D influence chaque cellule de votre corps et est un des agents anti-cancer les plus efficaces. La vitamine D a le pouvoir d’entrer dans les cellules et d’induire l’apoptose (mort cellulaire). Dans les cellules cancéreuses le cycle de l’apoptose ne fonctionne plus). Si vous avez un cancer, votre niveau de vitamine D devrait se situer entre 70 et 100ng/ml. La vitamine D travaille en synergie avec les traitements contre le cancer, et ne provoque pas d’effets secondaires.
Approvisionnez-vous en vitamine A de façon naturelle. Il existe des preuves convaincantes que la vitamine A joue un rôle dans la prévention du cancer du sein15. Il est préférable de l’obtenir à partir d’aliments riches en vitamine A plutôt que par les suppléments. Les meilleures sources de vitamine A sont les jaunes d’œuf biologiques16, le beurre de lait cru, le lait cru, et le foie de bœuf ou de poulet, et les légumes vivement colorés (laitue vert foncé, carottes, betteraves, etc.). Méfiez-vous des suppléments de vitamine A synthétique car ils peuvent nuire à l’assimilation de la vitamine D. Un niveau de vitamine D approprié est crucial pour la santé en général, mais il est important que le ratio Vitamine D / Vitamine A soit approprié également. Idéalement, vous voulez apporter à votre corps tous les substrats de vitamines A et D dont il a besoin, pour qu’il puisse réguler ces deux systèmes par lui-même naturellement. Cela peut facilement être fait en consommant des légumes colorés (vitamine A) et en vous exposant chaque jour au rayonnement du soleil de façon sécuritaire (vitamine D).
Évitez de carboniser vos viandes. La consommation de viande cuite au charbon de bois ou à la flamme augmente le risque de cancer du sein. L’Acrylamide – une substance cancérigène qui se forme lorsque des aliments riches en féculents sont cuits, rôtis ou frits – augmente également le risque de cancer du sein.
Évitez les produits à base de soya non-fermentés. Le soya non-fermenté est riche en phytoestrogènes, aussi connus sous le nom d’isoflavones. Dans certaines études, il semble que le soya travaille de concert avec les oestrogènes humains pour augmenter la prolifération cellulaire, ce qui augmente les chances de mutations et de formation de cellules cancéreuses.
Augmentez la sensibilité de vos récepteurs d’insuline. La meilleure façon de le faire est d’éviter les sucres et les féculents (pain, pâtes et céréales même entières), et de vous assurer de faire de l’exercice, et spécialement de l’exercice qui augmente le rythme cardiaque selon vos limites individuelles.
Maintenez un poids santé. Cela viendra naturellement lorsque vous commencerez à faire attention à l’index glycémique de vos aliments (voir www.montignac.com) et que vous ferez de l’exercice. Il est important de perdre l’excès de poids car la graisse corporelle et surtout la graisse abdominale est une véritable manufacture d’’œstrogène.
Buvez un litre de jus verts biologiques frais quotidiennement. Un produit facile à préparer et qui vous offre tous les avantages d’un jus vert biologique frais est le BarleyLife de la compagnie AIM. Voir www.aimpourlasante.com.
Approvisionnez-vous en acides gras omega-3 de source animale et de qualité, comme l’huile de krill. La déficience en omega-3 est souvent un facteur sous-jacent au cancer.
Consommez de la curcumine. La curcumine est l’ingrédient actif du curcuma et peut être très utile lorsqu’utilisée en grande quantité conjointement avec les traitements contre le cancer. Cette molécule démontre un immense potentiel thérapeutique dans la prévention des métastases du cancer du sein. Il est important de savoir comment la curcumine est absorbée de façon optimale.
Évitez l’alcool. Ou au moins, limitez votre consommation d’alcool à 4 à 6 oz (125 à 150ml) par jour.
Allaitez votre enfant pendant 6 mois. Les recherches démontrent que l’allaitement naturel réduit le risque de cancer du sein.
Évitez les soutien-gorge à armatures. Il y a une abondante littérature qui suggère que les soutien-gorge à armatures peuvent augmenter le risque de cancer du sein.
Évitez les champs magnétiques autant que possible. Même les couvertures chauffantes peuvent augmenter le risque de cancer du sein.
Évitez les thérapies hormonales substitutives synthétiques. Le cancer du sein est un cancer qui est relié au niveau d’œstrogène, et selon une étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, les taux de cancers du sein ont chuté depuis que l’utilisation des thérapies hormonales substitutives a diminué suite à la publication de l’étude Women Health Initiative en 2002. (Il y a des risques similaires pour les jeunes femmes qui utilisent des contraceptifs oraux. La pilule contraceptive contient des hormones synthétiques qui ont été reliées au cancer du col de l’utérus et du sein.) Si vous avez des symptômes de la ménopause qui sont excessifs, vous pourriez considérer une thérapie hormonale substitutive à base d’hormones bio-identiques à la place. La THS bio-identique utilise des hormones qui ont la même structure moléculaire que les hormones que votre corps produit et ne causeront pas de ravages dans votre système. Cela constitue une alternative plus sécuritaire.
Évitez les BPA, les phtalates et les autres xénoestrogènes. Ces substances imitent les oestrogènes et ont été reliées à une augmentation du risque de cancer du sein. (Pour en savoir plus à ce propos, sur le site santedesfemmes.com, faites une recherche avec le mot clé « xénoestrogène).
Assurez-vous que vous n’avez pas de déficience en iode. Il y a des preuves évidentes du lien entre le cancer du sein et la déficience en iode. Le Dr. David Brownstein, auteur du livre: Iodine: Why You Need it, Why You Can’t Live Without it, est un partisan de l’utilisation de l’iode pour prévenir le cancer du sein. L’iode a des propriétés anti-cancer car elle cause la mort des cellules de cancer du sein et de la thyroïde. Pour plus d’informations, je vous recommande de lire le livre du Dr. Brownstein. Cependant, j’effectue des recherches depuis longtemps sur l’iode depuis l’entrevue avec le Dr. Brownstein et je ne suis pas convaincu que les dosages qu’il recommande dans son livre sont adéquats. Je crois qu’ils sont un peu trop hauts.
Commentaire de Micheline:
Concernant le dernier point sur la déficience en iode, une excellente façon d’utiliser de façon sécuritaire un supplément d’iode, est de vous procurer la solution de Lugol et de l’appliquer sur la peau n’importe où sur le corps, préférablement à un endroit où il ne sera pas en contact avec vos vêtements. Si votre corps en a besoin, l’iode disparaîtra. S’il n’en a pas besoin il ne sera pas absorbé et vous pourrez l’enlever avec un disque en coton (utilisé pour les cosmétiques) imbibé d’alcool à friction. Si vous l’appliquez le soir, le lendemain matin l’iode aura disparu si vous en avez besoin.