La prise de poids, spécialement autour de la taille a été associée à plusieurs problèmes de santé incluant le diabète, les maladies du cœur et le cancer. De nouvelles recherches suggèrent qu’une réduction du volume du cerveau – marque de commerce de la maladie d’Alzheimer – peut être ajoutée à cette liste.
Des chercheurs ont comparé les données d’une cohorte de 733 patients en santé (moyenne d’âge 60). Ils regardaient les associations entre l’indice de masse corporelle (IMR), la circonférence de la taille, le rapport taille/hanche (RTH), la quantité de gras sous-cutané et viscéral (abdominal) et quatre différentes mesures du volume du cerveau à l’aide de la technique d’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Une analyse des données de cette importante étude rapportée dans la revue Annals of Neurology, indique que même s’il ressort que le poids est lié à divers degrés au volume du cerveau, il était encore plus évident que le surplus de gras abdominal est associé à une réduction du volume du cerveau. Cette association était indépendante de l’IMR et de la résistance à l’insuline.
ConclusionCette découverte met en lumière les mécanismes qui sous-tendent l’association entre le gain de poids et la sénilité, laquelle n’est pas encore bien comprise. Les gens qui sont concernés par la sénilité peuvent donc prendre des précautions, comme de faire de l’exercice et de surveiller leur alimentation pour diminuer leur quantité de gras abdominal.