J’ai décidé de partager mon aventure récente avec la crème progestérone bio-identique. Durant la dernière année, les symptômes de préménopause devenaient de plus en plus évidents. Même si je me considère bien chanceuse comparativement à d’autres dont les symptômes sont autrement pires, il reste que comme thérapeute, je n’avais pas à en pâtir vu que je connaissais déjà les bienfaits de la crème progestérone bio-identique que je recommande aux femmes depuis des années.
Graduellement, les quelques jours de petits saignements prémenstruels avaient prolongé leur séjour jusqu’à être présents de 5 à 9 jours par mois. Durant la semaine avant mes règles, je dormais moins bien ce qui résultait à plus de douleurs fibromyalgiques. De plus, j’avais des sueurs nocturnes 3 à 4 nuits avant leur déclenchement. Mais voilà que depuis plusieurs mois, les jours de fatigue qui précédaient mes périodes duraient une longue semaine et plus, et que maintenant, un sentiment de déprime (sans raison réelle) s’y ajoutait. Après quelques mois de ce régime, j’ai décidé qu’il était grand temps d’y voir.
Dès deux heures après la première application de la crème progestérone bio-identique, de légers saignements sont apparus et ont persisté en augmentant un peu pendant 9 jours. J’étais consciente qu’il y avait un genre de ménage qui se faisait, et d’ailleurs, je me sentais très bien. La qualité de mon sommeil s’est améliorée immédiatement, en dedans que quelques semaines. De plus, les sueurs nocturnes ont tout simplement disparu dès le premier mois et ne sont pas revenues même avec la chaleur de l’été. Le sentiment de déprime m’a quittée aussi dès le début du traitement, de même que la sensibilité des seins dont je souffrais depuis quelque temps. J’ai rapidement noté, même si au début j’ai pensé qu’il s’agissait d’une simple coïncidence, que mes douleurs fibromyalgiques étaient bien moins dérangeantes.
Et voilà! J’en suis à mon 6e mois d’utilisation de la crème progestérone et tout continue à aller bien de ce côté. Tous les symptômes désagréables ont été réglés en un rien de temps en appliquant la crème seulement deux semaines par mois. Alors que tant de femmes souffrent des affres de la préménopause et de la ménopause, il me semblait important de partager mon expérience intime avec mes lecteurs.
C’est en regardant mon cheminement des 12 dernières années que je me suis demandée si certains de mes symptômes n’avaient pas, déjà à ce moment-là, quelque chose à faire avec un déséquilibre hormonal. C’est lors d’une sérieuse phase d’épuisement (burn-out) que les nombreux symptômes de fibromyalgie sont apparus, de même que les sueurs nocturnes. Ayant exclu les troubles de la glande thyroïde et de glycémie, je n’avais même pas pensé à la préménopause vu mon âge. Aujourd’hui, avec le recul, il me semble qu’il soit fort possible que je souffrais d’un déséquilibre hormonal (manque de progestérone) intensifié par une fatigue surrénalienne. C’est bien la preuve que l’on en apprend à tous les jours!
Chose certaine, à l’aube de mes cinquante ans, la ménopause ne m’effraie aucunement. J’espère que mon témoignage saura aider quelques femmes à faire le saut vers la cinquantaine tout en douceur.Gisèle Frenette
AVIS: Cet article provient du blogue «Virage Santé» tenu par Gisèle Frenette depuis plusieurs années. Cliquez ici pour visiter son blogue…
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