Traiter le syndrome prémenstruel sans effets secondaires
Aujourd’hui, les médecins prescrivent des hormones synthétiques, dont les contraceptifs, aux femmes souffrant de problèmes de menstruations, du syndrome prémenstruel (SPM), d’ostéoporose et de symptômes ménopausiques. Il en est ainsi principalement parce que les compagnies pharmaceutiques ont réussi à les convaincre que les avantages de ces drogues valent bien les inconvénients qu’elles causent, et que les progestines synthétiques (comme le Provera) sont identiques à la progestérone, ce qui n’est évidemment pas le cas.
Heureusement, un nombre croissant de médecins recommandent la progestérone naturelle comme alternative beaucoup plus sûre et efficace :
Dans son livre «Women’s Bodies, Women’s Wisdom» (corps féminin, sagesse féminine), le Dr Christiane Northrup, M.D., affirme : «Je recommande la progestérone naturelle pour les femmes souffrant du SPM. Celle-ci est également très efficace pour les femmes qui ont des migraines associées au SPM. Par contre, les progestines synthétiques (qu’on trouve par exemple dans la pilule) peuvent aggraver les symptômes du SPM car ces drogues font décroître les niveaux de progestérone naturelle dans le corps, sans compter tous les effets secondaires qu’on leur connaît.»
Pour sa part, le Dr Earl Mindell, auteur et conférencier éminent, déclare : «La progestérone est la thérapie naturelle de remplacement hormonal que je recommande à presque toutes les femmes souffrant du SPM et des symptômes de la préménopause et de la ménopause, notamment pour les problèmes tels que : contrôle du poids, difficultés de concentration, dépression, fatigue, irritabilité, bosses aux seins, fibromes, migraines, insomnie, sécheresse vaginale, infections des voies urinaires, chaleurs, manque de libido, irrégularités du cycle menstruel».
Dans un livre sur le SPM, l’obstétricien Neils Lauersen, M.D., de New York, affirme que certaines progestines synthétiques peuvent avoir un effet masculinisant sur la femme, et que d’autres peuvent causer la rétention d’eau. «Par contre, la progestérone naturelle (extraite de l’igname sauvage) n’engendre pas de masculinisation et diminue la rétention d’eau et de sodium tout en atténuant les symptômes du SPM.» Le Dr Lauersen est l’auteur de PMS: Premenstrual Syndrome and You (Simon et Schuster, 1983).
Un témoignage… «Je souffrais depuis longtemps du SPM, de fortes crampes, de sautes d’humeur et deux semaines par mois ma vie était un enfer. J’ai essayé différentes herbes et l’homéopathie. Ces traitements me procuraient un certain soulagement, mais je ne me sentais pas vraiment bien. Après avoir utilisé pendant un mois seulement la crème de progestérone, je n’éprouve plus aucun symptôme. Mieux encore, je ne souffre plus de sentiments d’anxiété et de panique et les bouffées de chaleur ont complètement disparu.»
C.P., Laval (Québec)