C’est le Dr John R. Lee qui est le premier à avoir utilisé le terme «dominance en oestrogène». Il s’en est servi pour décrire la situation créée par un manque de progestérone pour contrebalancer les oestrogènes. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’il y a un excès d’oestrogènes, mais simplement que ces derniers ne sont pas contrebalancés par la progestérone.
Dans ses ouvrages (voir références), le Dr Lee fait remarquer que bien des femmes à la préménopause présentent des symptômes de dominance en oestrogènes, mais cela n’empêche pas les médecins de leur prescrire des oestrogènes, ce qui entraîne souvent des problèmes de plus en plus graves de santé, surtout pour les femmes qui n’ont pas d’utérus et par conséquent ne reçoivent pas d’ordonnance de progestérone (soit bio-identique ou synthétique).
Les principaux symptômes de la dominance en oestrogènes sont :
- Allergies (asthme, urticaire, éruptions cutanées ou congestion des sinus) ;
- Affections auto-immunes (lupus, etc.) ;
- Sensibilité des seins, nodules ou kystes aux seins ;
- Dysplasie cervicale ;
- Pieds et mains froids, métabolisme lent (dysfonction de la thyroïde) ;
- Diminution de la libido ;
- Dépression accompagnée d’anxiété ou d’agitation ;
- Yeux secs ;
- Augmentation de graisse corporelle, surtout à l’abdomen, aux hanches et aux cuisses ;
- Affection de la vésicule biliaire ;
- Perte des cheveux ;
- Maux de tête, rétention d’eau, ballonnements ;
- Incapacité de se concentrer ; perte de mémoire ;
- Augmentation de la coagulation du sang (accroît le risque d’accidents cérébraux-vasculaires) ;
- Menstruations irrégulières, ou trop abondantes ;
- Irritabilité, sautes d’humeur ;
- Insomnie, fatigue excessive ;
- Perte de masse osseuse pré ménopausique ;
- Syndrome prémenstruel ;
- Fibromes utérins ;
- Hyperplasie de l’endomètre (risque de cancer)
La dominance en oestrogènes (qu’il s’agisse d’oestrogènes d’ordonnance ou des oestrogènes produits par notre corps) est un facteur reconnu dans le cancer du sein, des ovaires, de l’endomètre (utérus) et de la prostate.