Les statines sont des médicaments que l’on utilise pour faire baisser le taux de cholestérol sanguin. Ils sont supposés diminuer les risques de maladies causées par le rétrécissement ou l’occlusion des artères (infarctus du myocarde, angine de poitrine, accident cérébro-vasculaire). Or voilà qu’il y a une grande controverse concernant leur utilité. On se questionne à savoir si le cholestérol est la cause réelle de ces maladies, ou si la propagande des compagnies pharmaceutiques n’a pas plutôt semé un vent de panique autant chez les médecins que chez les patients.
Les statines sont reconnues comme ayant des effets secondaires non négligeables dont les plus communs sont probablement d’ordre hépatique et musculaire. En effet, ils peuvent faire augmenter les enzymes du foie et causer d’horribles crampes musculaires qui peuvent persister jusqu’à plusieurs semaines, voire même quelques mois après l’arrêt du médicament. Voici une histoire vécue concernant ce problème.
Une dame de 78 ans qui est en grande forme physique et très active est avisée que son cholestérol est dangereusement élevé. On lui prescrit des statines et une diète basse en gras. Peu de temps après, les troubles digestifs commencent à se faire sentir, la fatigue s’installe, mais pire, des crampes aux jambes si terribles que les nuits en sont très écourtées. De retour chez le médecin pour rapporter ces effets secondaires très dérangeants, on lui prescrit de la quinine pour les crampes musculaires. Bien que la quinine semble quelque peu efficace pour atténuer les crampes, voilà que le coeur s’emballe et que la dame se retrouve en salle d’urgence. Inutile de dire qu’elle a vite fait d’abandonner autant la quinine que les statines afin de retrouver sa vie normale et ses nombreuses activités, cholestérol ou pas!
Un cardiologue et médecin français, le Dr Michael de Lorgeril est un spécialiste de la prévention des maladies cardiovasculaires. Il s’intéresse aussi aux bienfaits des oméga-3 sur la santé du cœur. En 2007, il publia un livre Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent et il vous soignera sans médicament. Les propos de ce livre ne manquèrent pas de causer la controverse car il y disait que le cholestérol ne provoque pas l’infarctus du myocarde. Il persista malgré l’adversité des cardiologues que l’idée même dérangeait, et publia en 2008 un autre livre intitulé Cholestérol : mensonges et propagande.
Personnellement, je mets en doute la pertinence de prescrire autant de statines. On en vient à oublier que la prévention est le meilleur outil de remise en forme. L’alimentation équilibrée et l’exercice régulier ont maintes fois fait leur preuve, mais comme c’est plus facile d’avaler une petite pilule, les gens prennent souvent cette voie plus simple, mais non sans parfois en payer le prix. Certains effets secondaires sont de loin plus pénibles que le problème même. Il ne faut pas négliger un haut taux de cholestérolémie, mais on a quand même le choix de l’approche. Plusieurs produits naturels peuvent aussi aider à abaisser les taux de cholestérol. Voici une autre histoire vraie qui en fait la preuve et qui porte à réflexion.
À l’âge de 28 ans, ce monsieur que nous appellerons Jean se fait dire que son taux de cholestérol est très élevé, autant que s’il avait plus de 40 ans. On lui dit qu’il s’agit d’une forme de cholestérolémie héréditaire et qu’il n’y a rien à faire excepté de surveiller sa diète. Dix ans plus tard, l’histoire continue à prendre de l’ampleur, et on lui dit que son mauvais cholestérol est maintenant dangereusement haut et le bon est trop bas. On lui recommande des statines à chaque visite de routine qu’il refuse obstinément ayant entendu parler avec horreur des effets secondaires. Depuis bien des années déjà, les troubles gastriques et intestinaux font partie de sa vie. Suite à plusieurs changements majeurs dans sa vie, Jean décide de prendre sa santé en main. Il élimine de sa diète plusieurs aliments qu’il ne tolère plus depuis longtemps et entreprend de marcher 3 kms de 4 à 5 fois par semaine. Un an plus tard, les résultats de son bilan sanguin étaient des plus surprenants. Non seulement son cholestérol total avait rejoint la normale, son bon cholestérol était presqu’acceptable (il le serait au prochain test) et son mauvais cholestérol était sous contrôle. Maintenant, un autre 10 ans plus tard (48 ans), son cholestérol reste au beau fixe.
Gisèle Frenette
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